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Blog à part : le blog du Scott
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24 août 2007

Les premières vacances de Robin - Les premières fois

Compte tenu de son jeune âge, les premières vacances de Robin lui ont été propices à bien des expérimentations et nous ne comptons plus les "Ah, c'est la première fois qu'il ...". Evidemment, c'était la première fois qu'il a pris la route pour traverser la France et chaque pattelin traversé l'a été pour lui pour la première fois. Si on va par là, on pourrait dresser une liste interminable de toutes les choses qu'il a vécu pour la première fois et je me limiterai ici à quelques événements que je considère plus significatifs que la première fois qu'il est passé par Beaune ou la première fois où il a été témoin de la supériorité du sexe masculin lorsque son papa a uriné au bord de la route alors que sa maman serrait les dents dans la voiture.

La première nuit d'hôtel de Robin 

En temps normal, c'est-à-dire avant la naissance de Robin, quand Coralie et moi partons en vacances quelque part, on tartine au maximum la première journée, quitte à s'arrêter quelque part à l'improviste, ce qui engendre évidemment du porte à porte dans les différents hôtels plus ou moins à proximité avant de poser nos valises. Cette fois, nous avons préféré assurer à Robin le confort d'un hôtel préalablement sélectionné et réservé pour l'occasion. Le confort était effectivement nickel mais comme j'avais revu les ambitions kilométriques à la baisse en escomptant que le petit serait nettement moins cool en voiture qu'il ne l'a été, nous nous sommes retrouvés à boucler le programme de la première journée vers 14h00 ...

Consolation malgré tout, compte tenu de l'heure du lever ce jour là et du rythme auquel nous a soumis notre canaille ces derniers temps, je suis fatigué et pas mécontent de faire un break en début d'après midi. Visiblement, je ne suis pas le seul.

DSC01923

La nuit a été assez freestyle dans la mesure où Robin n'avait jusqu'à présent jamais eu à dormir dans son lit parapluie et que je n'avais jamais eu à dormir dans la même pièce que lui ... plutôt bruyant l'animal, même quand il n'est pas réveillé. Ajoutons à ça un peu d'angoisse en raison de selles anormales la veille  accompagnées d'un peu de fièvre (je parle de Robin, ne vous inquiétez pas, j'allais très bien) qui peuvent être symptomatiques de complications chez l'enfant en bas-âge pour lesquelles on se sent plus à l'aise chez soi près de l'hosto bien connu que dans un endroit rigoureusement étranger. Cerise sur le gâteau aux cerises, une alerte au feu à 6h30 (à laquelle Coralie, en grande habituée des exercies incendies, a réagi avec un flegme étonnant ... en gros, s'il y avait eu un vrai feu, elle périssait dans son lit et dans les flammes).

Délestés de cinq cent boules, modérément reposés, nourris la veille au soir de restes de sandwitches de midi engloutis sur le lit, nous commençons à comprendre que l'option trajet en deux jours pour faciliter les choses au petit, c'est certes une première, mais ça risque de rester sans suite...

Le premier bistrot de Robin

Le lendemain, comme tout bon estivant non lyonnais devant traverser Lyon, nous nous plantons et perdons une heure dans cette grosse ville mégalomane refusant d'indiquer la moindre direction pour une ville n'étant pas d'un rayonnement au moins équivalent au sien. Ainsi, dans Lyon, si on souhaite aller à St Etienne par exemple, il est préférable de savoir qu'il sera nécessaire de suivre préalablement Barcelone. C'est normal en même temps, quand on est à Lyon, ce n'est plus la même échelle ... Lyon indique Milan, Marseille, Paris, Barcelone (je suis étonné de ne pas avoir vu de panneau Londres ou Washington) mais pas la bourgade voisine. Nous avons préféré laisser cette ville de m'as-tu-vu derrière nous (mais dans quelle direction, la question restait en suspens) pour prendre notre petit déjeuner ailleurs (par exemple à Milan ou Barcelone).

Quand finalement nous avons réussi à sortir de ce bourbier, nous avons fait une halte dans un endroit négligeable (Lyon n'en mentionnait pas la direction, dont acte) après avoir eu les plus grandes difficultés du monde à trouver des croissants. Anegdotique certes mais au moment où on cherche à déjeuner, ce petit détail irrite fort. Petit bonheur inattendu, un bistrot propret au borde de la route, quasiment désert, avec une terrasse. Nous nous y installons en savourant la satisfaction de n'avoir à imposer à Robin la fumée de cigarette des autres clients quand nous remarquons à côté de nous sur ladite terrasse une sorte de clone de Tom Selleck déguisé en cow-boy avec un étron fumant au coin de la bouche. Nous optons finalement pour une petite salle à l'intérieur à l'écart du zinc, bien aérée et sans personne pour empuantir l'air et polluer les jeunes poumons de notre petit voyageur.

Il aura sans doute l'occasion d'en hanter d'autres plus tard (rien ne presse) et a d'ailleurs commencé en vacances, mais notre petit pilier de bar a pris sa première pause au troc à même pas quatre mois et même si son papa est super vigilant de ce point de vue pour éviter que Robin ne respire les innombrables saloperies que le tabac incruste dans les murs des estaminets, l'ancien étudiant habitué à écumer les caveaux enfumés et à s'approprier les tables sur lesquelles on ne voyait même plus les cartes tant les mégots et les barons vides s'empilaient a trouvé le moment sympa. Visiblement, Robin aussi.

bistrot

Le premier bain en plein air de Robin

Robin bénéficie d'un équipement très étudié à la maison. Il dispose d'une baignoire bien à lui, assez spacieuuse, dans laquelle un siège lui permet d'avoir une position particulièrement confortable. Il a beau avoir subi un voyage assez roots, il reste habitué à son petit confort. Malheureusement, ne disposant pas d'un semi-remorque, nous avons du nous résoudre au départ à laisser la baignoire du petit pataugeur derrière nous et envisager une pratique consistant gloabelement à nous démerder sur place avec ce qu'il y avait. Le positionnement stratégique a été assez rapide dans la mesure où très concrètement, nous démerder sur place avec ce qu'il y avait consistait en l'état à nous démerder avec rien du tout. Nous avons donc investi, soyons fous, dans une bassine, la plus grande possible je vous prie, on ne vit qu'une fois.

C'est ainsi que Robin a pu se rendre compte que la vie n'était pas une succession de délicieuses ablutions dans des bains bouillonants au cours desquelles on déguste des cocktails à base de lait pendant que de superbes jeunes femmes de trois mois vous massent le corps avec du Mustella. Fort heureusement, notre petit contorisonniste est confortablement carréné et a pu sans trop de problème faire fi de arrêtes inconfortables de la plus grande bassine du lotissement et se pavaner nu comme un ver dans sa piscine privée, sur la table de la terrasse.

bain

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