Déjà deux mois!

Robin a eu deux mois samedi. Désolé pour le poncif mais c'est fou ce que le temps passe vite! Pour fêter ça, on a été chez le médecin pour administrer à Robin quelques vaccins. Ben oui, grandir ça fait mal, première leçon de la vie mon bonhomme.

Robin a été quasiment stoïque. Si on met de côté les hurlements stridents qu'il a poussés à chaque injection (une dans chaque cuisse je vous prie) et les larmes grosses comme des billes qui lui perlaient aux joues, il s'est comporté comme un vrai dur, il a pas moufté. Normal, c'est mon fils.

Et comme il est intelligent, Robin observe son environnement et en tire de précieux enseignements. Par exemple, c'est en observant sa mère qu'il a appris que quand on est pas aussi costaud que l'adversaire, il faut éviter la confrontation directe. Il a aussi retenu en regardant Réglisse que quand on est contrarié, il faut sévir en employant sa propre urine.

Ainsi Robin a t'il appliqué la sentence dans le cabinet du médecin: comme il ne se sentait pas particulièrement en état de lui bourrer la gueule, il a fait diversion avec une bouse, nous amenant à le changer sur place et sitôt le cul nu, il s'est appliqué à pisser d'une façon que n'aurait pas renié Réglisse. Y'en avait partout et Robin a lancé un regard sans équivoque à son bourreau pour bien lui faire comprendre que ça lui était destiné. Ca lui apprendra à ce sale médecin. La prochaine fois il réfléchira à deux fois avant de planter une aiguille dans les jambons de mon fiston et si l'envie lui reprend d'évoquer son lieu de travail devant Robin, il s'abstiendra d'employer le terme de "cabinet". C'est une provocation.

Sinon, après son exploit, Robin est tombé dans un profond coma dont il n'est sorti que quelques heures plus tard, avec un peu de fièvre mais surtout une grande fierté d'avoir pissé chez le toubib. Et dire qu'il n'a que deux mois ...